Vendredi 29 Avril 2016, aérodrome d’Annemasse, 1000 Local Time
Aujourd’hui, Guillaume D est heureux : cela fait en effet deux jours qu’il n’a pas pris les commandes du TB-20. Malheureusement pour lui, le vol d’aujourd’hui est particulièrement court : il s’agit juste de traverser le Lac Léman, soit tout juste ¼ d’heure de vol. Néanmoins, cette petite balade s’annonce sympathique et nous décidons même, la météo étant bonne, de prolonger celle-ci en longeant le lac.
C’est donc une vingtaine de minutes plus tard que le terrain de Lausanne (LSGL) est en vue et nous arrivons à nous poser sans soucis. Une fois les formalités administratives remplies, direction la station de bus au pied de la tour, afin de nous rendre sur le campus, en transports en commun. Nous avions seulement oublié que nous étions en Suisse et donc que la devise avait changé… Puisque nous ne pouvons pas payer par bancaire, nous sommes obligés – pauvres de nous – de commander un chauffeur privé grâce au service Uber, disponible ici depuis quelques mois : un coup de chance !
Peu après, nous voilà sur le campus de l’EPFL. C’est là que nous allons loger cette nuit : en effet, nous sommes reçus “comme des rois” par la Section Mécanique de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne qui nous invite à l’hôtel (chacun sa chambre, s’il vous plaît !). Une fois les affaires déposées, nous descendons au pied de l’hôtel pour goûter des burgers conseillés par les 2A venant de l’EPFL en double diplôme à Supaéro et, effectivement, ceux-ci sont particulièrement délicieux – jusqu’à ce qu’arrive l’addition : 80 CHF… glurps ! Notre budget nourriture du jour consommé (et même dépassé !). Nous nous baladons un peu et nous sentons que l’Ecole dispose d’énormes ressources financières et de belles infrastructures que nous attendons avec impatience de visiter !
C’est vers 1430 LT que nous retrouvons nos hôtes du jour, les directeurs de la Section Mécanique de l’EPFL. Nous apprenons qu’une visite des laboratoires est malheureusement impossible car ceux-ci sont séparés des bâtiments d’enseignement et que leur accès est réglementé. Ils nous proposent tout de même de nous montrer les infrastructures d’enseignement et, croyez-nous, rien que cela vaut bien une traversée des Alpes pour les voir !
Nous voici donc devant le Rolex Learning Center, un bâtiement à 150M CHF presque entièrement dédié au bien être des étudiants : très vaste délire architectural made in Japan, il est composé entre autres d’une cafétéria (où d’ailleurs, nous avons pris un café payé avec des billets euros : ici, on n’est pas intéressés pas la monnaie en euro – étonnant pour des Suisses, non ?!), d’un restaurant avec vue sur le Lac, d’une bibliothèque, de nombreuses salles de travail et de poufs et grands espaces afin que les étudiants puissent se reposer. Les espaces sont organisés assez bizarrement, suivant la forme délirante (mais très belle) de la structure.
Ce qui nous a fasciné à l’EPFL, c’est que les infrastructures sont particulièrement attachées au bien-être des étudiants : non pas que nous ne soyons pas choyés à Supaéro (bien au contraire !) mais nous avons le sentiment que les étudiants et les services qui leur sont proposés sont particulièrement orientés vers leur bonne santé mentale et physique : de la nourriture “écolo”, locale et faite maison (hors de prix, aussi…!), des espaces pour travailler un peu partout, des bâtiments d’enseignement neufs, et même des zones pour faire la sieste……… de quoi réjouir Guillaume D ! Nos hôtes nous font également découvrir Le Satellite, véritable foyer Lausannois ouvert toute la journée, histoire de partager une bière entre amis !
Bref, après nous en avoir mis “plein la vue”, nos très sympathiques et décontractées hôtes nous emmènent dans la salle où nous allons rencontrer leurs étudiants. Cette fois, la présentation se fera en français…c’est presque plus compliqué pour nous qu’en anglais ! Après quoi, nous discutons avec certains de la vie Supaérienne.
(crédit photo : EPFL)
Le soir venu, nous profitons du repas italien, offert par la Section Mécanique de l’EPFL : encore merci à eux pour leur accueil et leur sympathie, nous avons vraiment adoré notre passage en Suisse ! Nous aurions aimé profiter des déserts du restaurant, qui avaient l’air excellents mais le devoir nous appelle : nous devons préparer les navigations retour. Guillaume C et Guillaume C regrettent de ne pouvoir plus profiter du lit qui leur est offert… Nous passons le reste de la soirée à préparer le retour et nous partons nous coucher vers 0030.
(crédit photo : EPFL – c’est là que nous avons dormi !)
Le lendemain s’annonce long et compliqué… à suivre